Trophée des Sables, Pro Stars, la SIG a clôturé de la meilleure des manières sa présaison. Avec deux succès finaux lors de ses deux dernières sorties, les Strasbourgeois ont prouvé que même s’ils ne sont pas encore au complet, l’équipe monte tout de même en puissance. Quand, en plus, on sait que certaines pièces du puzzle sont encore manquantes, l’optimisme est de droit.
Au niveau des recrues, les leaders sont au rendez-vous. Mike Green, Mardy Collins et Youssoupha Fall ont tour à tour fait preuve de leur talent lors des dernières sorties. Le géant pivot a régné dans la raquette lors de ces deux tournois de préparation. Finissant ces matchs régulièrement en double-double, il a également affiché une belle évolution en termes de lancers-francs, pourtant un de ses points faibles l’an dernier. Le meneur Mike Green continue lui aussi son adaptation au jeu de Vincent Collet. Le match face au Mans a permis à lui tout seul d’étaler le talent de l’ex-meneur de l’AEK Athènes. Face au champion de France en titre, il lui aura suffi de huit minutes au retour des vestiaires pour inscrire la bagatelle de 14 points et ainsi tuer le match. En plus de cela, il a plusieurs fois fait preuve de sa vision et de son intelligence de jeu pour délivrer des caviars à ses coéquipiers. Après deux saisons loin de l’Alsace, Mardy Collins n’a lui visiblement rien perdu de son basket. Face à Cholet au Trophée des Sables ou au Avellino en finale du Pro Stars, il aura régalé l’assistance avec son activité incessante. Il semble, en tout cas, bien en jambes avant la reprise de la Jeep Elite samedi.
En plus du trio cité, Ali Traoré a lui aussi réalisé une excellente fin de préparation, prouvant qu’il n’avait rien perdu de son talent offensif, sa petite patte gauche trouvant toujours autant le chemin du panier. Absent car sélectionné avec les Diables Rouges, Quentin Serron a retrouvé le groupe pour les dernières rencontres et a laissé la même bonne impression qu’avant de rejoindre son équipe nationale. Le même constat sonne aussi pour Nicolas Lang qui trouve également ses marques au sein de son nouvel effectif.
Malgré l’absence de Ludovic Beyhurst (en phase de reprise) et toujours sans poste 4 titulaire, le chemin prit par la SIG semble être le bon. Néanmoins, avec les multiples échéances à venir, que ce soit en Jeep Elite ou en BCL, il ne faudrait pas, par exemple, qu’une blessure d’un cadre vienne enrayer cette machine qui n’attend que sa dernière place pour tourner à plein régime.
Crédit photo : Clément Rebholz